Article n°9, août 2022
Se lancer en freelance,
Ou comment je reviens sur plus d’un an d’aventures
Cela fait un peu plus d’un an que je me suis lancée officiellement (sur le papier) en freelance, mais seulement 7 mois en réalité.
Après ces quelques aventures, il m’a semblé intéressant de te partager mon retour, mes expériences, et les choses qu’il faut ou ne faut pas faire, comme je l’ai fait.
Certains déjà lancés s’y retrouveront, pour ceux qui y réfléchissent, cela aidera peut-être.
Je me rappelle pour ma part, j’ai eu beaucoup de mal à trouver des infos concrètes qui pouvaient m’aider, donc j’espère peut-être en apporter !
L’idée du freelancing
L’idée de freelance m’est venue principalement parce que je savais que j’allais déménager (pour suivre mon compagnon) et donc finir de travailler là où j’étais en CDD.
Quand on arrive dans une nouvelle ville, c’est parfois difficile de se trouver un travail, surtout quand tu ne déménages pas à Paris !
J’ai donc pensé au freelancing comme bonne alternative. Cependant, en me renseignant, j’avais aussi trouvé comme possibilité le partage salarial.
Cependant, sans freelance possédant l’un ou l’autre statut dans mes connaissances, j’ai eu du mal à m’y retrouver.
Je me dis maintenant, qu’il aurait suffit que je prenne mon courage à deux mains et contacte quelques freelances sur Linkedin afin d’avoir leurs avis. Cela m’aurait facilité la tâche !
Maintenant je sais qu’une vraie communauté d’entraide existe, et qu’il est toujours possible d’entrer en contact avec des seniors freelances pour poser des questions, échanger, mais surtout réseauter !
Se renseigner
Me voilà donc dans une impasse.
J’ai donc continué de silloner internet, car je ne voulais pas m’inscrire sans connaître un minimum de jargon administratif (le truc qui me fait friser les cheveux !), je tombais sur quantité d’articles succints sur “comment se lancer”, mais sans jamais vraiment rentrer dans les détails.
Et puis un jour, je suis tombé sur ma bible administrative du freelance ! (C’est principalement ce qui m’a permis de choisir ce statut, et non le partage salarial, qui peut avoir aussi certains avantages : stabilité, crédibilité, …)
Fallait pas chercher loin, intitulé “profession graphiste indépendant” (je ne suis en aucun cas sponsorisée pour te faire acheter ce livre !). Pour ma part, c’était la version 2019, qui datait un peu, mais depuis ils ont sorti la 2021 qui doit bien être à jour.
Donc là dedans, je trouve touuuuuuut ce qu’il me faut. Quel régime choisir, avec ou sans TVA, les versements libératoires, les démarches administratives, le droit d’auteur, la facturation, …
Bref, une bible qui te suit pas à pas.
J’ai donc décidé de partir en régime micro (ou micro-entreprenariat), sans TVA. Là dessus, le livre te guide pas à pas dans ta création du statut, te dis les bons gestes et comment ne pas te faire spammer par courrier.
En 10 min c’était fait, et j’étais sereine.
Le lancement
Donc mon lancement se passe tranquillement.
Je sais aussi (toujours à cause de the bible), que je peux accéder à une aide, l’ACRE pendant un an, me permettant d’avoir des charges réduites. Génial !
Sauf que voilà, ne fais pas la même bêtise que moi.
C’est-à-dire créer ton entreprise quand tu ne vas pas travailler dessus.
J’explique : je l’ai créée en mai, alors que je n’ai commencé à travailler vraiment en freelance que en janvier. Résultat, pendant des mois j’ai déclaré 0€ de C.A et eu un ACRE pour rien, et puis il ne me restait que 5 mois en charges réduites (janvier à mai).
Résultat : alors que j’étais en plein lancement (réelle) depuis janvier, j’arrive en mai où je commence à peine à avoir des revenus réguliers, et là, BAM, c’est le drame, les charges reviennent à leur taux normal, et ça fait mal au C** !
S’accompagner
Même après mon lancement, j’ai continué à me renseigner sur le freelancing.
C’est comme cela que j’ai commencé à m’inscrire à quelques newsletters tenues par des freelanceurs partageants leurs expériences.
Cela m’a rapidement permis de comprendre les mécanismes de départ, de recevoir des conseils, et de commencer à faire mon positionnement clientèle afin de me démarquer.
Voici quelques exemples de newsletters (qui ont pour la plupart des podcasts si tu as l’habitude d’avoir une boîte de réception qui s’accumulent jusqu’aux 99+ de mails) :
- Tribu Indé : centré sur les indépendants, Alexis t’accompagne en te partageant l’expérience d’autres freelances, de tous milieux, et en te donnant plein de petits conseils qui sont énormément utiles. Il a aussi sorti un livre que je recommande vraiment.
- The B Boost : plus technique, Aline te coach pour développer ton business, le tout dans la bonne humeur.
- La Cohorte : Marine vient t’apporter pleins de petites pépites pour t’aider à te développer, toi et ton entreprise, dans une niouniouse toujours joyeuse. Elle partage aussi sa propre expérience, ses échecs et réussites.
- Shine : (oui je sais c’est une banque, surtout pour freelance, je n’y suis pas perso, mais elle fait beaucoup de choses dont des conférences, newsletter, rencontres de freelances, … qui sont super intéressantes), donc Virgile vient te partager des infos plus administratives principalement, pour t’aider à ne pas rater les petits sujets qui peuvent te coûter cher côté URSSAF, impôts et changement de loi, mais aussi des sujets plus légers.
Je t’ai sortie mes quatre préférées-super-utiles newsletters, mais j’en reçois d’autres, à toi de voir sur quoi tu veux t’informer.
Car il est super important de se tenir informé des nouveautés, surtout côté administratif.
Mais à côté de cela, je te conseille de consacrer 1 à 3h au moins en veille dans ta semaine. Tu peux faire 10min par matin, si tu arrives facilement à décrocher du scrollage d’écran. Sinon tout le vendredi après-midi, car c’est bien connu, on est jamais très productif cette journée là !
Le début de l’aventure
Donc me voilà lancée depuis quelques temps, même si je me considère encore comme une junior en freelancing, je voulais partager ces quelques astuces.
N’hésites pas à me faire des retours si ces astuces ont pu t’aider, ou si tu as d’autres astuces à partager !