Une rencontre, une intuition

Quand Joy Rivault m’a contactée, j’ai tout de suite senti une connexion naturelle.

Historienne spécialisée dans l’Antiquité et le matrimoine, elle avait repéré mon travail autour du tourisme et de la valorisation des territoires.

Notre échange a été limpide : et si l’on croisait nos univers pour rendre visibles les femmes dans les parcours touristiques ? L’idée a germé rapidement.

De mon côté, j’ai toujours été passionnée par l’art, et particulièrement par l’histoire de l’art. Je m’émerveille de la façon dont les récits, le graphisme et les lieux peuvent dialoguer.

Joy, elle, possède une capacité rare à transformer les savoirs en histoires accessibles et incarnées.

À deux, nous avons vite imaginé une collaboration autour d’un sujet encore trop peu exploré : la place des femmes dans les récits touristiques.

 

 

Rendre visible l’invisible

Dans chaque ville, chaque village, il y a des femmes dont les noms sont à peine murmurés.

Une résistante dont la mémoire tient sur une plaque de rue.

Une guérisseuse transformée en légende.

Une artiste locale dont les œuvres dorment dans un grenier.

Et trop souvent, aucune visite, aucun parcours, aucun panneau ne raconte leur histoire.

Ces récits manquent, non pas parce qu’ils n’existent pas, mais parce qu’ils n’ont pas encore trouvé leur place dans les dispositifs touristiques.

Pourtant, ils incarnent profondément l’identité des lieux.

Ils touchent, intriguent, questionnent.

Et surtout, ils élargissent notre regard sur le patrimoine, en y ajoutant une dimension humaine, politique, parfois subversive.

 

 

Une offre en construction

Nous avons commencé à imaginer des formats qui pourraient faire exister ces femmes dans l’espace touristique.

Des parcours urbains.

Des portraits illustrés.

Des cartes sensibles.

De la signalétique éphémère ou pérenne.

Des dispositifs qui parlent à la fois aux locaux et aux visiteurs, aux curieux comme aux passionnés.

Des propositions ancrées dans chaque territoire, construites main dans la main avec les offices de tourisme, les musées ou les collectivités.

Mais avant d’aller plus loin, nous avons voulu écouter.

 

 

Écouter le terrain

Pour concevoir une offre réellement utile, nous avons lancé une série de publications sur LinkedIn, à destination des acteurs du tourisme.

Un sondage pour savoir ce qui est déjà mis en place autour des femmes.

Un questionnaire plus détaillé pour comprendre les besoins, les envies, les freins.

Un carrousel visuel pour inspirer, donner des idées concrètes, et faire émerger de nouvelles pistes.

Et enfin, un appel à co-construction : nous cherchons à tester ce projet avec un ou deux territoires volontaires, prêts à imaginer avec nous une première expérimentation.

 

 

Travailler avec ceux qui veulent faire autrement

Ce projet ne s’adresse pas à ceux qui veulent suivre une tendance.

Il s’adresse à ceux qui ont envie de raconter autrement.

Ceux qui pensent que le matrimoine peut enrichir le patrimoine.

Ceux qui croient que la culture se construit aussi par les récits de celles qu’on a trop peu racontées.

Nous ne venons pas avec des solutions toutes faites.

Nous venons avec une envie sincère d’écouter, de co-créer, et d’apporter notre expertise au service de récits justes, sensibles et puissants.

 

 

Et maintenant ?

Un office de tourisme est déjà intéressé pour tenter l’aventure ensemble, et découvrir comme mêler le matrimoine et les outils touristiques.

Nous sommes en phase d’écoute, et nous serions ravies d’échanger avec toi.

Que tu sois une structure déjà engagée sur ces questions, ou au tout début d’une réflexion, ton retour nous sera précieux.

Et si tu es prêt·e à faire une place aux femmes dans ton territoire, on est prêtes à construire ça avec toi.

 

 

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Merci pour la lecture ! ✌︎

Étant arrivé jusque là, laisse-moi me présenter : Margot Bonnet, je suis designer graphique spécialisée dans le milieu du tourisme.

Si tu as envie de parler, de se connecter ou juste voir ce que je fais, je suis Bonnet.M & tu me retrouves ici.