Les 5 erreurs communes à ne pas faire lors de la création graphique de ton édition touristique

Article n°24, avril 2024

Les 5 erreurs à ne pas faire ...

Redesign Chalosse 2, éditions

... lors de la création graphique de ton édition touristique

Adiu pro du tourisme, bienvenue dans l’univers captivant de la création graphique pour ton édition touristique !

Alors que tu es déjà un expert en destination, plongeons dans l’art subtil de la création graphique pour éviter quelques écueils classiques.

Au fil de mes échanges, de ma veille et de réalisations avec mes clients, j’en suis venue à retrouver des erreurs récurrentes.

Considère-moi comme ton collègue de confiance, prêt à partager quelques astuces pour faire briller chaque page de ton guide comme une étoile dans la nuit touristique.

Prêt à faire de ton édition une référence visuelle dans le monde du tourisme ?

 

Ignorer le public cible

Imagine si tu organisais une fête sans savoir qui sont tes invités. Négliger le public cible, c’est un peu comme préparer un guide touristique pour personne en particulier. Ça sonne bizarre, non ?

L’erreur ici, c’est de ne pas prendre en compte les attentes, les intérêts et les besoins spécifiques de ton public. Un guide touristique pour des jeunes globe-trotters n’aura pas le même ton ni les mêmes infos qu’un guide pour des familles avec enfants.

Donc, avant de te lancer tête baissée dans la création graphique, prends un moment pour vraiment comprendre qui sont tes futurs lecteurs. Leurs préférences, leurs questions, leurs préférences de voyage. Cela va non seulement te guider dans la création de contenus pertinents, mais ça va aussi donner une âme à ton guide, et les lecteurs vont se sentir comme s’ils avaient trouvé leur guide personnel.

Pour cela, tu peux te poser quelques questions en préambule :

Qui est ma cible principale ? Quelles sont ses caractéristiques ? Ces préférences de voyage et de séjour ? Comment aime-t-elle que l’on s’adresse à elle ? A quel moment dans le parcours de ton visiteur souhaites-tu que cette brochure apparaisse ? Dans la recherche du prochain lieu de vacances ? Pendant la préparation de son séjour ? Pendant son séjour chez toi ? Après ?

 

Négliger la voix éditoriale

Imagine si ton guide touristique était comme un livre sans auteur, un plat sans assaisonnement.

Pas très inspirant, non ?

L’erreur ici, c’est de ne pas définir une voix éditoriale distinctive pour ton édition. Une voix éditoriale, c’est ce qui donne une personnalité unique à ton guide. C’est ce qui fait que tes lecteurs se sentent comme si c’était toi qui leur parlais directement.

Sans une voix éditoriale claire, ton guide risque de se perdre dans le bruit de fond de l’industrie touristique. Les gens veulent une expérience immersive, pas juste une liste d’attractions. Une voix éditoriale forte peut transformer un simple guide en une véritable aventure, en ajoutant une touche d’humour, d’enthousiasme, ou même d’érudition selon le ton que tu choisis.

Donc, ne fais pas l’erreur de négliger la voix éditoriale. Prends le temps de définir le ton, le style, et la personnalité de ton guide. C’est ce qui le rendra vraiment mémorable pour tes lecteurs et les incitera à le garder comme un précieux souvenir de leur voyage.

Cela t’aidera aussi à établir une mise en page pour le graphisme de ton guide. La manière dont tu parles induit des codes de présentation non-dit :

  • Un ton d’érudition peut se traduire par une typographie Serif et une mise en page ressemblant aux guides de style Routard ou Michelin
  • Un ton d’enthousiasme peut se traduire par une grille de mise en page plus libre, avec de la superposition, du hors-champs ou des choses en dynamisme.

 

Mélanger magasine de séduction et guide destination

Imagine ceci : tu veux trouver le meilleur itinéraire pour visiter un musée, mais au lieu de ça, tu tombes sur une double page avec un mannequin posant devant le musée. Ça a l’air sexy, mais où est l’info utile ?

L’erreur ici, c’est de mélanger un guide de destination avec un magazine de séduction. Un guide, c’est avant tout pratique, avec des infos concises et utiles. Si tu noies ça dans des images léchées et des mises en page flashy, tu risques de perdre la substance au profit du style.

Cela fonctionne aussi dans l’inverse : un guide de séduction est tout en photo (ou illustration) avec peu de textes.

Pour choisir lequel est pertinent, tu dois bien avoir répondu aux questions données en début de l’article. Si tu souhaites que cette brochure attire sur ton territoire → une brochure de séduction.

Tu souhaites que la brochure serve à informer le visiteur sur ton territoire pour planifier ou pendant son voyage, permettant ainsi de lui donner toutes les infos pour rester le plus longtemps possible → guide de destination.

Bien sur, tu peux avoir aussi les deux !

 

Mettre le plus d’informations possibles

Imagine ton guide touristique comme un buffet. Maintenant, l’erreur, ce serait de remplir chaque page avec toutes les infos possibles, comme si tu voulais donner un repas gargantuesque à tes lecteurs. C’est tentant, mais attention à ne pas transformer ton guide en encyclopédie ambulante.

Le piège ici, c’est que trop d’infos peuvent écraser tes lecteurs. Ils cherchent des conseils clairs et digestes, pas une avalanche de détails qui les submerge. Imagine un buffet avec 100 plats, tu te sentirais perdu, non ? La même logique s’applique à ton guide.

Donc, au lieu de tout balancer d’un coup, opte pour la qualité plutôt que la quantité. Offre des infos ciblées, pertinentes et faciles à absorber. C’est comme servir un petit plat exquis plutôt qu’un festin indigeste. Tes lecteurs t’en seront reconnaissants, et ils reviendront pour une deuxième portion de tes conseils bien dosés.

Au niveau du graphisme, cela permet d’établir des blancs tournants qui font respirer ton information et donne une vraie visibilité à ton information.

 

Ne pas avoir de charte graphique

Imagine créer une édition touristique comme si tu naviguais en pleine mer sans boussole. L’absence de charte graphique, c’est un peu ça – un voyage sans repères visuels clairs.

L’erreur ici, c’est de ne pas établir de règles visuelles solides pour ton guide. Une charte graphique, c’est ta boussole dans l’océan infini des choix esthétiques. Sans elle, tu risques de te perdre dans des styles incohérents, des polices disparates, des mélanges d’illustrations aux styles multiples et des couleurs qui se chamaillent.

La charte graphique, c’est un peu comme le plan de vol de ton guide. Elle donne une identité visuelle cohérente, avec des règles sur les couleurs, les polices, les images, etc. Ça ne rend pas seulement ton guide joli, mais ça le rend aussi professionnel et facile à lire.

Donc, ne fais pas l’erreur de naviguer sans boussole. Élabore une charte graphique solide dès le départ, et tu auras une feuille de route visuelle qui rendra ton guide touristique aussi beau que fonctionnel. Le must du must, c’est suivre une charte graphique déclinée de ton logotype. Ainsi, toutes les éditions que tu développeras seront donc un même style, en ayant chacune sa fonctionnalité et personnalité, donnant alors une homogénéité à ta communication d’ensemble.

 

 

Voilà, en évitant ces pièges, tu vas transformer ton guide en un champion visuel du tourisme.

Besoin de pousser le concept plus loin ? Travaillons ensemble !

 

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Merci pour la lecture ! ✌︎

Étant arrivé jusque là, laisse-moi me présenter : Margot Bonnet, je suis designer graphique spécialisée dans le milieu du tourisme.

Si tu as envie de parler, de se connecter ou juste voir ce que je fais, je suis Bonnet. M & tu me retrouves ici.